Aux États-Unis, la Cour décide : Agbéyomé Président!

PSA

"Supposons qu'un juge évalue une demande de révocation d’un procureur et qu'un groupe de religieuses et d'évêques présente au juge une vidéo montrant le procureur acceptant une mallette pleine d'argent de l’avocat de la partie adverse. Le juge devrait-il rejeter la demande de révocation du procureur dans cette affaire?"







Pour une Cour d’Appel fédérale des États-Unis, à Washington DC, Agbéyomé KODJO a gagné la Présidentielle du 22 février 2020 au Togo.

Le favoritisme, le clientélisme, la partialité ou le népotisme n’est qu’une forme de corruption qui pervertit la démocratie aux États-Unis et l’idéal de démocratie au Togo. Le défaut de publier les résultats de la présidentielle BV par BV corrompt la victoire de Faure Gnassingbé et favorise Agbéyomé KODJO.

C’est la déduction logique, fidèle aux Constituions des États-Unis d’Amérique et du Togo, qui ressort de l’affaire du général Michael Flynn. Ami de Donald Trump, ce dernier a demandé que les poursuites contre le général Michael Flynn soient abandonnées. La demande portée par le ministre de la Justice, William (Bill) Barr, et présentée devant une Cour d’Appel fédérale vient d’être rejetée.

Pourquoi? Simplement dit, en dehors des subtilités juridiques, voici l’argument du tribunal d’Appel: Favoriser un ami du président n’est pas constitutionnel. C’est une corruption des principes démocratiques, comme si le système de justice venait d’accepter une corruption, un pot-de-vin, publiquement.


Échec au Test du Rire


Une fois que la démocratie et l’idéal de démocratie sont inscrits dans une Constitution, la Justice doit y veiller scrupuleusement. Que ce soit à Lomé ou à Washington DC, à Lima ou à Berlin, à Londres ou à Islamabad, etc.

La bouffonnerie du ministre de la Justice Bill Barr et de ses avocats a été démontrée à travers le questionnement de l’un des juges de la Cour d’appel à l’avocat principal du ministre : "Supposons qu'un juge évalue une demande de révocation d’un procureur et qu'un groupe de religieuses et d'évêques présente au juge une vidéo montrant le procureur acceptant une mallette pleine d'argent de l’avocat de la partie adverse. Le juge devrait-il rejeter la demande de révocation du procureur dans cette affaire?"

Ridiculement… Pour rester droit dans leurs bottes… "Oui!" ont répondu les avocats du ministre Barr, de l’État américain et de Michael Flynn. Selon eux, la séparation des pouvoirs signifie qu’un tribunal doit accepter la décision du pouvoir exécutif de classer une affaire pénale, même si elle est obtenue en situation de flagrant délit. Ils venaient d’échouer, tous, au test du rire général.

Les religieuses et les évêques représentaient également le principe de l’indépendance même de la Justice ainsi que celui de la valeur intrinsèque de la Démocratie, en tant que fondement de la Constitution. En aucun cas, ces principes ne peuvent être sacrifiés pour faire plaisir à quiconque, même pas à un président de la République, Faure Gnassingbé ou Donald Trump.

À travers cette décision, l’ami du président pas plus que le président lui-même ne peut avoir raison sans donner l’impression, vraie et dommageable, que la Justice est instrumentalisée et est à double vitesse.

Parce qu’elle est instrumentalisée et à double vitesse –assortie des bouffonneries publiques d'Aboudou Assouma et autres, autant que dans leur refus de publier les résultats détaillés par Bureau de vote, l’Éthique de préservation de la République s’impose : Agbéyomé Kodjo est président élu du Togo… La Justice américaine le confirme ainsi, en appel, non pas à Lomé mais dans la capitale du monde où la densité des avocats est probablement la plus élevée sur Terre...

Partout, la Loi possède son fondement éthique et lui est rigoureusement soumise. Dans le cas togolais, ce principe fondamental de la démocratie est bien inscrit dans la Constitution… Comme partout ailleurs.

L’imposture de la dictature, n’a pas d’avenir. L'imposture de la confiscation du pouvoir ne s'impose donc pas à Gabriel Messan Agbéyomé KODJO, l'élu majoritaire des citoyens du Togo.

Les juristes togolais ainsi que les partis politiques doivent modeler leurs arguments et stratégies, désormais, au lieu de passer leur vie à courir derrière des procès-verbaux que le régime er la fameuse CENI leur refuse toujours à longueur des élections… Plaider le "Principe de la Démocratie" plutôt que leur course infructueuse aux procès-verbaux…


PSA
[1er septembre 2020]



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